Comment devenir le développeur que tous les recruteurs IT s’arrachent ?

#Candidat

29/8/2022

2 min

Développeur, tu vas au travail à reculons ? Ta poursuite du job idéal est engagée ? Alors va faire un tour du côté des cabinets de recrutement ! Pourquoi ? Car leur but est de trouver les meilleurs développeurs à leurs clients. Stratégiquement, ils devraient donc sélectionner les meilleurs projets dans les meilleures entreprises. Mais pour décrocher the wanted job dans une entreprise où il fait bon y passer ses journées, ton bon niveau technique ne suffit pas forcément !

1. Faites un tour du côté des cabinets de recrutement

L’essence d’un bon développeur

Compétences

Pour être recruté, un développeur doit évidemment répondre à certaines exigences sur le plan technique et peut-être plus ou moins retenu selon son parcours.

Techniquement, plus que d’être celui qui maîtrise parfaitement ses technos, le bon développeur est plus celui qui les connaît vraiment, nuance. Les connaître, c’est savoir en quoi elles serviront au mieux un projet, et ce plus que d’autres. Ce qui nous amène à la problématique suivante : lequel des profils polyvalent et spécialisé est le mieux valorisé ? Réponse : les deux ! Être spécialisé dans une techno de prédilection c’est bien, mais rester ouvert aux autres technos pour les comprendre, comprendre leurs différences, leurs liens, etc, c’est encore mieux.

Ce qui fait aussi et vraiment la différence entre deux profils similaires, c’est d’avoir travaillé avec des pairs plus forts que soi, comme un lead dev par exemple. Enfin, le professionnalisme technique est également très recherché : documenter son code afin qu’il puisse être repris par un autre dans l’avenir est malheureusement loin d’être une pratique adoptée par tous (y compris les plus rapides).

Pour résumer, le développeur tant désiré est dans une démarche de progression plutôt que de démonstration et fait preuve de pragmatisme et d’adaptation.

Si l’on s’intéresse à leur parcours, les profils les plus valorisés sont formés sur une première base IT : les écoles d’ingénieurs restent le must pour beaucoup d’entreprises, devant les autodidactes performants, reconnaissables par leur veille permanente, leur participation à des projets personnels ou en open source et souvent par leur créativité foisonnante.

Pour un CV qui séduira les recruteurs :

2. Représenter votre niveau par technos sur 5 étoiles est une bonne idée.

3. Organiser vos compétences par domaine (frameworks / bibliothèques / langages / systèmes) aussi.

Qualités

« Plus tu sais, plus tu te rends compte que tu ne sais rien »

Certains développeurs connaissent “toutes” les portes principales du code et peuvent avoir tendance à se sentir au point sur le paysage technique. Sauf qu’en informatique, dès qu’on ouvre une porte, on se rend compte qu’il y en a 10 autres derrière. Et ça, le vrai bon développeur s’en rend compte, ce qui a pour effet d’attiser son humilité.

En fait, les réels bons développeurs sont souvent des personnes très curieuses de naissance, qui un jour ont découvert l’informatique et en ont fait leur pot de miel quand ils se sont rendus compte qu’ils allaient enfin pouvoir assouvir leur curiosité avec juste un ordinateur à 200 euros, qu’ils avaient déjà chez eux.

Bref, ils sont passionnés. Et la passion influence positivement l’attitude, qui compte quasiment tout autant que le bagage de compétences. Les attitudes de cowboy à la « c’est moi le plus fort » sont quant à elles moins authentiques, et moins favorables à une embauche / bonne intégration dans une équipe.

La relation recruteurs / développeurs = la relation développeurs / job de rêves

Coopération

Les talents qui décrochent facilement des CDI sont ceux qui ont autant ou plus envie de trouver un job que leur recruteur (soit les plus impliqués).

En pratique, ils posent des questions sur l’entreprise, sur la stack technique, les méthodes de travail etc. Une des clés de l’embauche ? Être actif dans sa quête, proactif dans son approche et réactif avec le recruteur.

4. Être réactif = être disponible ≃ être transparent sur ses disponibilités : plutôt que de ne pas répondre ou de décliner un rendez-vous, informez de vos disponibilités.

Une fois le contact établi, développeurs, n’hésitez pas à être bavards ! #RTL Les recruteurs veulent tout savoir sur vous car pour faire matcher votre profil avec un job épanouissant au quotidien, il faut plus qu’un CV et une offre d’emploi #surmesure. Comme les entreprises ont besoin des talents, elles se dévoilent plus volontiers… mais à quoi bon si on a peu de visibilité sur le profil des candidatures ? Développez vos réponses, n’ayez pas peur d’en dire trop. Les recruteurs n’ont pas d’intentions cachées quant aux informations que vous leur livrez, ils font juste leur boulot. Et si c’est un BON recruteur, il ne s’arrêtera pas sur vos années d’expérience, la date de votre diplôme, la localisation de votre recherche, l’environnement de travail que vous souhaitez, votre salaire minimum, le nombre de technos connues ou votre niveau de maîtrise, il voudra vous connaître (un minimum au minimum).

5. Postuler à toutes les offres d’emploi sur un site est une mauvaise idée.

Pour délivrer des informations de qualité, il est également important de savoir ce qu’on veut. Si ce n’est pas évident, on peut apprendre à se poser les bonnes questions (profitez du recruteur pour vous accompagner dans ce type d’étape #angel) Par exemple, « Qu’est-ce qui fait que, dans mon parcours, ce job est cohérent ?». Sachez le poste que vous visez, sur quelles technos vous voulez travailler, selon quelles méthodes vous voulez développer, où et pour combien, et on sera déjà bien parti.

Bonnes attitudes

Un recruteur efficace vous permettra d’atteindre le job de vos rêves, mais vous avez toujours une carte à jouer pour optimiser son travail. Vous pouvez vous renseigner sur l’entreprise, préparer des questions en amont, sans oublier de faire un retour au recruteur et à l’entreprise après les entretiens. Il est possible qu’un candidat hyper disponible, qui informe son recruteur à chaque étape du processus, soit pris face à un profil technique plus compétent car il démontre une fiabilité rassurante pour l’entreprise (surtout s’il fit avec la culture).

La meilleure initiative d’un talent avant d’intégrer une boîte (ou à l’occasion d’un entretien) est de mettre en valeur ses compétences avant le premier jour. Il peut aller voir sur le site de l’entreprise s’il a quelque chose à redire dans son domaine d’expertise. Par exemple, il est déjà arrivé qu’un candidat vienne à l’entretien muni d’une clé usb avec un mini projet utilisant la même stack technique que l’entreprise, le recruteur lui ayant présenté en amont.

Enfin, les entreprises sont aussi plus enclines à recruter un candidat qui a envie de participer à une aventure ou d’être un élément important de la boîte. L’honnêteté est également de mise. Plutôt que de dire « J’ai envie de participer à l’explosion d’une startup » comme beaucoup, préférez « J’ai envie de monter un projet mais je dois progresser sur X et Y et je sais que mon passage ici sera bénéfique pour nous deux ». Si vous êtes cash, on ne doutera pas de vous.

Au delà du recrutement

Le développeur parfait sera celui qui connaît véritablement sa valeur sur le marché, qui a un réseau (soyons honnêtes) mais aussi et surtout quelqu’un avec qui le recruteur peut aller boire un verre, partager plus que du recrutement et discuter des boîtes et des technos en vogue, quelqu’un avec qui il peut échanger pour réaliser un véritable travail d’accompagnement humain.

Finalement, le développeur comprend le métier du recruteur donc il lui fait confiance, et est à son écoute, même si ce n’est pas le seul à lui proposer un job. En effet, le recruteur a une excellente connaissance du marché et peut facilement y positionner n’importe qui.

Il y a beaucoup d’emplois dans le secteur IT mais il y a aussi beaucoup d’emplois peu challengeants. Les boîtes qui chérissent leurs équipes techniques, il n’y en a pas 100 000. Si tu es un bon développeur, tu peux renvoyer l’appel d’un recruteur en disant que tu es trop sollicité mais tu peux aussi te dire que face à un bon dev, un bon recruteur proposera un bon job.

Conclusion

Résumé des conseils

1. Faire un tour du côté des cabinets de recrutement

2. Représenter son niveau par techno sur 5 étoiles est une bonne idée.

3. Organiser les compétences par frameworks / bibliothèques / langages / systèmes aussi.

4. Être réactif = être disponible ≃ être transparent sur ses disponibilités : plutôt que de ne pas répondre ou de décliner un rendez-vous, informez de vos disponibilités.

5. Postuler à toutes les offres d’emploi sur un site est une mauvaise idée.

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Bluecoders est une entreprise spécialisée dans le recrutement tech, la formation des recruteurs à la tech et l’équipement d'ATS nouvelle génération pour les équipes. Nous sommes là pour vous aider à résoudre vos problématiques de recrutement, alors n'hésitez pas à contacter notre équipe.

Comment devenir le développeur que tous les recruteurs IT s’arrachent ?

29/8/2022

Développeur, tu vas au travail à reculons ? Ta poursuite du job idéal est engagée ? Alors va faire un tour du côté des cabinets de recrutement ! Pourquoi ? Car leur but est de trouver les meilleurs développeurs à leurs clients. Stratégiquement, ils devraient donc sélectionner les meilleurs projets dans les meilleures entreprises. Mais pour décrocher the wanted job dans une entreprise où il fait bon y passer ses journées, ton bon niveau technique ne suffit pas forcément !

1. Faites un tour du côté des cabinets de recrutement

L’essence d’un bon développeur

Compétences

Pour être recruté, un développeur doit évidemment répondre à certaines exigences sur le plan technique et peut-être plus ou moins retenu selon son parcours.

Techniquement, plus que d’être celui qui maîtrise parfaitement ses technos, le bon développeur est plus celui qui les connaît vraiment, nuance. Les connaître, c’est savoir en quoi elles serviront au mieux un projet, et ce plus que d’autres. Ce qui nous amène à la problématique suivante : lequel des profils polyvalent et spécialisé est le mieux valorisé ? Réponse : les deux ! Être spécialisé dans une techno de prédilection c’est bien, mais rester ouvert aux autres technos pour les comprendre, comprendre leurs différences, leurs liens, etc, c’est encore mieux.

Ce qui fait aussi et vraiment la différence entre deux profils similaires, c’est d’avoir travaillé avec des pairs plus forts que soi, comme un lead dev par exemple. Enfin, le professionnalisme technique est également très recherché : documenter son code afin qu’il puisse être repris par un autre dans l’avenir est malheureusement loin d’être une pratique adoptée par tous (y compris les plus rapides).

Pour résumer, le développeur tant désiré est dans une démarche de progression plutôt que de démonstration et fait preuve de pragmatisme et d’adaptation.

Si l’on s’intéresse à leur parcours, les profils les plus valorisés sont formés sur une première base IT : les écoles d’ingénieurs restent le must pour beaucoup d’entreprises, devant les autodidactes performants, reconnaissables par leur veille permanente, leur participation à des projets personnels ou en open source et souvent par leur créativité foisonnante.

Pour un CV qui séduira les recruteurs :

2. Représenter votre niveau par technos sur 5 étoiles est une bonne idée.

3. Organiser vos compétences par domaine (frameworks / bibliothèques / langages / systèmes) aussi.

Qualités

« Plus tu sais, plus tu te rends compte que tu ne sais rien »

Certains développeurs connaissent “toutes” les portes principales du code et peuvent avoir tendance à se sentir au point sur le paysage technique. Sauf qu’en informatique, dès qu’on ouvre une porte, on se rend compte qu’il y en a 10 autres derrière. Et ça, le vrai bon développeur s’en rend compte, ce qui a pour effet d’attiser son humilité.

En fait, les réels bons développeurs sont souvent des personnes très curieuses de naissance, qui un jour ont découvert l’informatique et en ont fait leur pot de miel quand ils se sont rendus compte qu’ils allaient enfin pouvoir assouvir leur curiosité avec juste un ordinateur à 200 euros, qu’ils avaient déjà chez eux.

Bref, ils sont passionnés. Et la passion influence positivement l’attitude, qui compte quasiment tout autant que le bagage de compétences. Les attitudes de cowboy à la « c’est moi le plus fort » sont quant à elles moins authentiques, et moins favorables à une embauche / bonne intégration dans une équipe.

La relation recruteurs / développeurs = la relation développeurs / job de rêves

Coopération

Les talents qui décrochent facilement des CDI sont ceux qui ont autant ou plus envie de trouver un job que leur recruteur (soit les plus impliqués).

En pratique, ils posent des questions sur l’entreprise, sur la stack technique, les méthodes de travail etc. Une des clés de l’embauche ? Être actif dans sa quête, proactif dans son approche et réactif avec le recruteur.

4. Être réactif = être disponible ≃ être transparent sur ses disponibilités : plutôt que de ne pas répondre ou de décliner un rendez-vous, informez de vos disponibilités.

Une fois le contact établi, développeurs, n’hésitez pas à être bavards ! #RTL Les recruteurs veulent tout savoir sur vous car pour faire matcher votre profil avec un job épanouissant au quotidien, il faut plus qu’un CV et une offre d’emploi #surmesure. Comme les entreprises ont besoin des talents, elles se dévoilent plus volontiers… mais à quoi bon si on a peu de visibilité sur le profil des candidatures ? Développez vos réponses, n’ayez pas peur d’en dire trop. Les recruteurs n’ont pas d’intentions cachées quant aux informations que vous leur livrez, ils font juste leur boulot. Et si c’est un BON recruteur, il ne s’arrêtera pas sur vos années d’expérience, la date de votre diplôme, la localisation de votre recherche, l’environnement de travail que vous souhaitez, votre salaire minimum, le nombre de technos connues ou votre niveau de maîtrise, il voudra vous connaître (un minimum au minimum).

5. Postuler à toutes les offres d’emploi sur un site est une mauvaise idée.

Pour délivrer des informations de qualité, il est également important de savoir ce qu’on veut. Si ce n’est pas évident, on peut apprendre à se poser les bonnes questions (profitez du recruteur pour vous accompagner dans ce type d’étape #angel) Par exemple, « Qu’est-ce qui fait que, dans mon parcours, ce job est cohérent ?». Sachez le poste que vous visez, sur quelles technos vous voulez travailler, selon quelles méthodes vous voulez développer, où et pour combien, et on sera déjà bien parti.

Bonnes attitudes

Un recruteur efficace vous permettra d’atteindre le job de vos rêves, mais vous avez toujours une carte à jouer pour optimiser son travail. Vous pouvez vous renseigner sur l’entreprise, préparer des questions en amont, sans oublier de faire un retour au recruteur et à l’entreprise après les entretiens. Il est possible qu’un candidat hyper disponible, qui informe son recruteur à chaque étape du processus, soit pris face à un profil technique plus compétent car il démontre une fiabilité rassurante pour l’entreprise (surtout s’il fit avec la culture).

La meilleure initiative d’un talent avant d’intégrer une boîte (ou à l’occasion d’un entretien) est de mettre en valeur ses compétences avant le premier jour. Il peut aller voir sur le site de l’entreprise s’il a quelque chose à redire dans son domaine d’expertise. Par exemple, il est déjà arrivé qu’un candidat vienne à l’entretien muni d’une clé usb avec un mini projet utilisant la même stack technique que l’entreprise, le recruteur lui ayant présenté en amont.

Enfin, les entreprises sont aussi plus enclines à recruter un candidat qui a envie de participer à une aventure ou d’être un élément important de la boîte. L’honnêteté est également de mise. Plutôt que de dire « J’ai envie de participer à l’explosion d’une startup » comme beaucoup, préférez « J’ai envie de monter un projet mais je dois progresser sur X et Y et je sais que mon passage ici sera bénéfique pour nous deux ». Si vous êtes cash, on ne doutera pas de vous.

Au delà du recrutement

Le développeur parfait sera celui qui connaît véritablement sa valeur sur le marché, qui a un réseau (soyons honnêtes) mais aussi et surtout quelqu’un avec qui le recruteur peut aller boire un verre, partager plus que du recrutement et discuter des boîtes et des technos en vogue, quelqu’un avec qui il peut échanger pour réaliser un véritable travail d’accompagnement humain.

Finalement, le développeur comprend le métier du recruteur donc il lui fait confiance, et est à son écoute, même si ce n’est pas le seul à lui proposer un job. En effet, le recruteur a une excellente connaissance du marché et peut facilement y positionner n’importe qui.

Il y a beaucoup d’emplois dans le secteur IT mais il y a aussi beaucoup d’emplois peu challengeants. Les boîtes qui chérissent leurs équipes techniques, il n’y en a pas 100 000. Si tu es un bon développeur, tu peux renvoyer l’appel d’un recruteur en disant que tu es trop sollicité mais tu peux aussi te dire que face à un bon dev, un bon recruteur proposera un bon job.

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